samedi 18 janvier 2014

Parents 1 - Violette 0

"Je veux pas boire mon Tierfan ni mes antibio, ni mon doliprane c'est dégu%ùù%%%lasse !" si elle savait parler, c'est ça qu'elle hurlerait 3 fois par jour...

Fatigués de nos battre à 2 contre 1 pour lui administrer ses médocs, en particulier les antibios ("Tu lui tiens les bras et les jambes et je lui pince la bouche de force pour y faire entrer la pipette ok ? 3 - 2 - 1 gooooooooo!"), on a essayé à la cuillère... ben ça passe beaucoup mieux... Ça passe tout court, quoi... Sans pleurs ni rien ! En parents bien débiles "c'est-avec-une-pipette-on-donne-à-la-pipette", on n'y a pas pensé plus tôt...

Pour le Tierfan, une poudre à diluer, j'ai fait une mixture avec un peu d'eau et des boudoirs écrasés : impeccable. Même donné la recette à Nounou.

Et quand on prend ses médicaments bien comme il faut, Mademoiselle, on guérit plus vite !

Non mais !


Purée qui console le mal au bidou...

Sans commentaire ! :)

Pour les doses je dirai que c'est à l’œil... J'en ai fait un peu plus, comme toujours... En l’occurrence, elle mange du riz midi et soir depuis le début de son traitement par antibios qui chamboule un peu son transit. Mais elle picore, peu d’appétit quand elle est malade :(

Purée qui console le mal au bidou...
Ingrédients :
A titre indicatif, pour 3-4 portions... ou beaucoup plus ! :
- 2 carottes
- 1 verre de riz

Préparation :
1) Dans une casserole, versez le riz dans une casserole avec les carottes en rondelles, et couvrez d'eau (à hauteur des légumes). Mettez à cuire un peu façon "pilaf" ou "risotto" : Quand toute l'eau est absorbée, vérifiez la cuisson. Si le riz est encore croquant, couvrez à nouveau d'eau et laissez absorber en prolongeant la cuisson. Renouvelez l'opération jusqu'à ce que le riz et les carottes soient bien fondants, il faut qu'il reste un fond d'eau dans la casserole mais qu'il ne soit pas nécessaire d'égoutter les légumes.

2) Réduisez les légumes en purée à l'aide d'un mixeur plongeant. Si la purée est trop épaisse, ajoutez un peu d'eau, de lait de suite ou de bouillon de légumes. Le riz en purée a vite tendance a devenir "visqueux".

3) Avant de servir à votre petit chéri, laissez fondre une Vache qui Rit dans cette petite purée, c'est quand même meilleur...


Un gros bisou à tous les bébés malades... et à tous les parents qui dorment peu...

vendredi 3 janvier 2014

7 mois et demi et toujours le bon lait de Maman...

Ça a été dur, l'allaitement, ces dernières semaines...
Et c'est là qu'on se rend compte que le soutien des proches est super important, quand la fatigue a tendance à l'importer sur la motivation.

Violette était ailleurs, se dispersait, se déconcentrait, aux tétées... Moi, un peu agacée...
En plus la bougresse trouvait ça follement amusant de me mordre le sein avec ses deux dents... Elle s'en donnait à cœur joie... Je criais, elle pleurait... Je présentais finalement mon sein à reculons... Vraiment, des moments très chouettes..... !
Amis, collègues et famille me rabâchant sans cesse : "Tu sais, enfin, moi je dis ça, je dis rien hein... mais quand ça commence comme ça, ça veut dire que c'est la fin, hein...", 
"Si tu es malade ou fatiguée, essaie de passer en allaitement mixte, ce lait là est très bien!", 
"Faut vraiment que tu te remplumes, ça fait moche là", 
"Elle n'a plus besoin de ton lait la journée maintenant! Tu n'as plus besoin de tirer ! Tu n'es pas une vache!"
"Violette est malade ? C'est pas ton lait tiré qui a tourné ? T'es sûre qu'il y a encore tout ce qu'il faut dedans ?"  
"Quand est-ce-que tu remets tes soutifs sexy ?"  
"J'ai vu un bébé et sa mère, il avait plus d'un an et elle l'allaitait encore, tu te rends compte ??? C'est quand même vachement infantilisant d'allaiter longtemps son enfant !!"
(Certifié texte haut)
Heureusement, il y a d'autres (mais rares!) sons de cloche (Anne-So, Lucie...), et avec un peu de repos et de temps pour recadrer les choses dans ma tête, j'ai plutôt choisi d'essayer de régler les problèmes un par un... Car je veux rester dans un maternage proximal, avec un allaitement, si ce n'est à la demande, au moins "à l'amiable", pour également répondre pleinement aux besoins affectifs de ma fille (et aux miens !). Et tant pis si j'en fais "une capricieuse" et si je "freine son autonomie" (ce dont je doute vraiment, pour moi je la sécurise simplement le temps qu'il faut...)

Donc j'ai grondé ma Violette quelques fois pour lui expliquer que le sein de Maman n'était pas à mordre et que ça me faisait autant de mal que de peine de la voir me faire ça. Elle a beaucoup pleuré par mes réprimandes, plutôt vexée qu'autre chose, je dirais... (Ma pauvre poupée...) Mais finalement le problème des morsures ne s'est pas reproduit depuis, donc j'ose dire que c'est réglé et qu'elle a compris. Touchons du bois.
Je crois aussi qu'elle sentait que "je n'étais plus trop dedans" :  fatiguée, envie d'expédier les tétées pour pouvoir me reposer un peu le soir, ou faire les purées plus tôt pour être tranquille et me coucher un peu plus tôt que minuit passé... (Oui je crois que je me suis un peu laissée déborder...). Peut-être même que, à force d'entendre toutes les remarques qui fusaient, je n'assumais plus de me dévouer autant pour elle ? Avais-je honte, quelque part, d'allaiter ?? Avais-je honte de cette image qu'on me donnait ?
Du coup, si je n'étais plus trop dedans, à la regarder boire, lui sourire, lui caresser la tête, son petit dos, ses petits pieds, lui prendre ses petites mains, ça ne l'intéressait plus trop non plus.
Parce qu'allaiter, ce n'est pas simplement une question de nourrissage
Alors, nous avons pris le temps et nous nous sommes réinstallées dans nos "instants tétouilles", et elle s'est recadrée dedans toute seule et naturellement. J'avoue que je regrette de m'être laissée aller, jusqu'à oublier ça, justement : allaiter, ce n'est pas simplement une question de nourrissage. Si l'on choisit d'allaiter, on ne le fait pas à moitié.
Ça n'a pas été facile au moment des fêtes de fin d'année, avec tout le monde, toute la famille, qui était venue nous voir, de remettre en place cet allaitement serein. Il y avait beaucoup de bruit et d'agitation partout et il a vraiment fallu que l'on s'éclipse par moment. Mais c'était nécessaire et elle en avait besoin autant que moi.  Finalement je ne le regrette pas.
Depuis, elle a retrouvé le plaisir de téter, et moi d'allaiter. Elle pousse comme un champignon et elle est tombée une seule fois malade en 7 mois et demi d’existence.
Je ne me suis jamais aussi bien sentie dans mon corps et dans ma tête que depuis que j'ai donné la vie et que je nourris mon enfant.

J'espère que nous pourrons mener encore longtemps cette aventure elle et moi.
Ce n'est pas tous les jours facile, mais ça vaut vraiment la peine de s'accrocher.

Une purée un peu comme la soupe de Mamie Brigitte...

Parce qu'il y a des moments dans l'année où l'on pense toujours un peu plus aux personnes qui nous ont quittés trop tôt...

Pour un petit bol de purée : 
Ingrédients :
100g de carottes bio
50g de blanc de poireau bio (mais pas véreux...)
2 cuillères à soupe de Floraline
1 pincée de persil frais ou congelé...
... et une noisette de beurre...

Préparation :
1) Pelez et coupez les carottes en fines rondelles.
Fendez le petit blanc de poireau en 4 et rincez le bien sous le robinet, pour être sûr d'enlever toute trace de sable ou de terre. (Ou pour s'assurer que non, ce n'est pas ENCORE un de ces fichus poireaux véreux qu'on voit si souvent en ce moment)... Émincez-le.

2) Jetez les légumes dans une casserole d'eau, ajoutez le persil et laissez cuire.
Quand les légumes sont bien cuits, versez la Floraline dans la casserole en pluie fine et laissez-la gonfler 3 minutes.

3) Passez les légumes dans un petit chinois fin. (Vous pouvez conserver le bouillon des légumes au frigo ou au congèl' pour un prochain repas). Versez-les dans un bol, ajoutez la noisette de beurre et mixez finement avec le mixeur plongeant. (Mixez avec le bouillon si vous souhaitez servir une soupe à votre bébé)

4) Servez à votre bébé chéri, avec un peu de veau haché, par exemple, si la viande a déjà été introduite !



Pommes et fruits secs...

Ma fille n'aime pas les compotes maison... Elle les mange du bout du bec, grimace au bout de trois cuillerées...
Le pire, et c'est pourtant ce qu'on a testé dans les premiers fruits (pour sa douceur) : la poire. Ensuite, la pomme nature, vraiment, bof. Bon alors c'est super quand on diversifie un bébé en automne, on se retrouve vite coincé. Alors on triche en mélangeant avec des yaourts premier âge... Avec des biscuits écrasés...

Bon, je ne veux pas non plus tirer un portrait trop difficile des goûts de Violette... Cet été, j'avais fait quelques réserves de pêches et de mirabelles du jardin, dans le congel', de coings aussi...
Pomme-coing passe très bien... ce qui me surprend car c'est quand même assez acide, mais bon...
Pomme-banane aussi, même si ma pédiatre me dit qu'on ne donne pas de banane avant 9 mois, "en principe"...
Les mirabelles lui ont bien plu également... J'ai donc essayé un mélange pommes-pruneaux, dans l'idée que le pruneau et la mirabelle ont des saveurs assez proches. Et Violette a aimé (la couche, un peu moins...).
Et ce soir, à défaut de pruneau, ce sont les abricots secs qui y sont passés, mais qu'importe...  Tant qu'elle ouvre grand le bec...

Compote pomme et fruits secs
Ingrédients :
Selon la quantité souhaitée (personnellement, j'en congèle à outrance dans les petits moules à muffin en silicone, j'en décongèle ainsi en quantité variable) :
- 2/3 de pommes bio
- 1/3 d'abricots secs ou de pruneaux sans noyaux (je choisis des fruits secs "moelleux")

Préparation :
1) Pelez et épépinez les pommes, coupez-les en petits morceaux.
Hachez les fruits secs.

2) Mettez tout à cuire dans le cuiseur vapeur pendant une dizaine de minutes (selon la taille de vos morceaux de fruits).

3) Mixez finement, sans l'eau de cuisson. Régalez votre petit cœur de cette jolie purée toute douce et onctueuse, mais surtout riche en goût !

Variante : remplacer la pomme par la poire...

Courgettes crémeuses et cabillaud

Pour un petit bec affamé :

Ingrédients :
1 petite courgette
2 cuillère à soupe de Floraline
1 Vache Qui Rit
20g de cabillaud frais ou surgelé

Préparation :
1) Épluchez et épépinez la courgette avec amour. Découpez-la en petit cube pour réduire le temps de cuisson, (car un petit bec affamé ne peut attendre trop longtemps).

2) Déposez les petits cubes de courgette dans le panier du cuiseur vapeur, saupoudrez de la Floraline et lancez la cuisson (15mn).
Lorsqu'il reste 5 minutes de cuisson, déposez le petit morceau de cabillaud dans le panier du cuiseur vapeur et terminez de cuire l'ensemble.

3) Lorsque tout est bien cuit, déposez le petit morceau de poisson dans l'assiette de votre petit oiseau, et écrasez le finement à l'aide d'une fourchette. Le poisson bien cuit se réduit facilement en toutes petites miettes.

4) Versez les légumes et la Floraline dans le blendeur, ajoutez la Vache Qui Rit et mixez finement, jusqu'à obtention d'une jolie crème vert pâle.

5) Dressez à côté du poisson et servez sans plus attendre ! Succès garanti ! Notre gloutonne s'en est empiffrée !